Con motivo del centenario del nacimiento de Roland Barthes, Chantal Thomas estuvo en Argentina para rendirle homenaje a su maestro y amigo, en el marco de las actividades organizadas por el Museo MALBA, y tuvimos la suerte de que el día 18 de noviembre de 2015 nos visitara. Allí dialogó con Elizabeth Devriendt acerca de los puntos centrales que recorren su obra: la cultura francesa del siglo XVII, en particular el mundo olvidado de la realeza y las maravillosas historias que lo habitan, contadas expecionalmente en su libros Les Adieux à la reine (prix Femina 2002) y Le Testament d'Olympe (2010) entre otros. Para aquellos que no pudieron escucharla en vivo y para quienes desean volver a hacerlo, les dejamos el video de ese magnífico intercambio entre Elizabeth, Chantal y el público. Buenos Aires a recu en novembre dernier Chantal Thomas auteure d'un « livre d'admiration et de reconnaissance » Pour Roland Barthes, publié en 2015. Néanmoins ce sont ses premiers romans que cette spécialiste du XVIIIème a présenté à Las Mil y Una Hojas. Dans Les Adieux à la reine, prix Femina 2012, le lecteur pénètre dans un Versailles déroutant, celui des 14, 15 et 16 juillet 1789, pour suivre les acteurs de ces sombres événements. Dans Le Testament d'Olympe, 2010, c'est le destin de deux soeurs que tout oppose et que la vie sépare auquel s'attache Chantal Thomas dans cette France du XVIIIème siècle où qu'elles soient favorites ou reine et quel que soit leur âge, les femmes ne sont percues que comme des objets... Puis c'est l'enfance qui retient l'attention de l'historienne qui nous livre dans L'Échange des princesses, 2013, un conte cruel, dans lequel elle raconte un épisode oublié par l'Histoire, celui d'un double mariage entre Louis XV (11 ans) et la jeune infante Anna Maria Victoria (4 ans) et sa propre fille Mlle de Montpensier (12 ans) avec le prince des Asturies (14 ans), héritier du trône d'Espagne. Dans ces trois romans historiques, le lecteur retrouve ou découvre toute la personnalité rigoureuse et pétillante de Chantal Thomas. Elizabeth Devriendt